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« Qu'on se le dise

Les gourgandines

Aiment les gourmandises

Quand elles dînent

A ma divine pine

Et goûtent mes cerises

En guise de friandise. »

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As
basse, casse, fasse, lasse, masse, nasse, passe, sasse, tasse
Dans ce palace
Ton corps se prélassE
e                           s
r                               p
    r                            rêv a sse
a                                 c
s                               fac e
s                                      
cr e vasse                                  
Hélas, tout passe, tout casse, tout lasse

J'abandonne définitivement les rimes en "asse"
bien trop négatives à mon goût, jamais je ne te quitte la queue basse


Mardi 22 août 2 22 /08 /Août 23:00
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Lui : - Ce soir, ça me dirait bien que tu m'attaches. Tu es d'accord ?
Un sourire radieux qui veut dire oui.

La soirée passe, tranquillement, comme si de rien était.

Lui : - Je vais me prendre une douche et tout préparer.
Nouveau sourire.
Elle : - En attendant, je vais lire quelques textes sur Internet, pour me mettre en condition.

Avant de prendre ma douche, je me rase le sexe jusqu'à sa base et je me refais une "coiffure" intime pour bien lui présenter la chose, pour que mon pénis offre à ses yeux et à sa bouche le meilleur de lui-même.
Je sors de la salle de bain. J'installe le décor. Je fixe les cordes à chaque pied de lit et règle les sangles pour me retrouver crucifier sur le drap. Je sors de la boîte à malices le plug et un gode et je les dépose sur une serviette avec le tube de gel. Je prends le bandeau, je le mets sur mes yeux et je m'allonge, comme un grand X offert sur le lit, un oreiller callé sous la tête.
Je l'entends arriver dans la chambre. Je bande déjà. Je bande depuis que je suis sorti de la douche et si quelqu'un m'avait vu mettre en place tous les préparatifs, la queue au garde-à-vous, cela aurait sûrement été du plus haut comique.

Elle : - Tu vas devoir attendre un peu, je vais prendre ma douche...
Lui : - Ne t'inquiète pas, je ne bouge pas d'un poil...

L'eau arrête de couler. Les minutes s'allongent et je n'ai toujours pas débandé d'un millimètre. L'attente est délicieuse. J'entends la mise au point automatique de l'appareil photo se mettre en marche. Clic! je suis dans la boîte. Clic! Clic! Clic! Elle tourne autour de sa proie, puis je sens le contact de sa main sur la mienne. Elle la prend, l'étire et l'attache. Elle me frôle, m'embrasse dans le creux du poignet et m'enjambe pour aller attacher l'autre main. Nouveau bisou dans le creux de la main droite. Elle me caresse le bras et passe aux jambes. Je suis écartelé, je sens que ça tire au niveau des aines, mais cette infime douleur musculaire fait partie du jeu.

Elle a fini de me ligoter. Au loin, dans le salon, quelques échos de jazz primal, quand la soul  music cherchait encore sa voie. Elle grimpe sur moi, se couche comme un missionnaire prendrait son pied. Elle m'embrasse, rentre sa langue dans ma bouche, fuit la mienne. C'est elle qui dirige. Elle se retire, laisse passer quelques secondes et, d'un coup, s'asseoit sur ma figure en collant son sexe contre ma bouche. C'est savoureux, chaud et humide. son clitoris est gonflé, dur comme un petit noyau d'olive que je suçote en guise d'apéritif.

Elle se relève et descend le long de mon corps, en me léchant la poitrine, me mordillant le bout des seins tout en faisant glisser sa main jusqu'à mon sexe. Elle se positionne entre mes cuisses et d'une main relève mon membre tandis que l'autre me caresse les couilles, les englobe et s'insinue entre mes fesses. Elle me prend dans sa bouche. Je suis aveugle, je ne peux pas savoir ce qu'elle me fait, je ne suis plus qu'une sensation de plaisir. Est-ce qu'elle me branle ? Est-ce qu'elle me suce ? Est-ce qu'elle me lèche ? Mes bras et mes jambes se tendent, tout mon corps voudrait la saisir, mais je reste prisonnier de ses désirs.

J'entends le tube de gel éjaculer et aussitôt une sensation froide me saisit, entre les fesses. Elle me tartine de miel avant de laisser le gode ou le plug me butiner. Sa main est un peu fébrile, elle n'arrive pas à glisser l'engin dans mon anus. Je voudrais l'aider, l'accueillir de mes deux mains, mais je suis immobilisé, je la laisse faire. Le pénis artificel glisse entre mes fesses sans trouver l'entrée, mais qu'importe...
Elle fait couler un peu de salive dans sa main, en enduit mon sexe, le saisit à pleine main et le guide vers son fourreau où il s'enfonce en douceur. De son autre main, elle continue à essayer de me sodomiser, puis elle renonce, appuie ses deux mains contre mes cuisses et entame son va-et-vient sur moi.

Elle se dégage, tire mon membre vers le bas et se remet en selle, cette fois-ci face à mes pieds et elle recommence son manège. Elle monte, descend, monte, descend. Elle accélère et s'arrête soudainement. Elle retourne entre mes jambes puis me détache un pied. J'ai compris le message. Je replie le genou et lève mon bassin. Elle m'écarte les fesses, reprend un peu de gel et me masse l'anus avec. Elle positionne le gode et l'enfonce. Cette fois, je suis sûr que c'est le gode, beaucoup plus gros, je sens son gland qui me pénètre et s'installe confortablement dans mon intérieur. Elle me prend et me suce en même temps. Je suis à la fois femme et homme et je sens monter un orage gigantesque, tout aussi masculin que féminin. Un cri de bête sort de ma bouche, une chaleur intense me brûle les entrailles et mon sperme jaillit, je tremble de partout, je tire sur les sangles. Je ne suis plus qu'un orgasme.

Je reste là, figé dans mon plaisir. J'entends qu'elle retourne à la salle de bain, l'eau coule. Je suis toujours attché. Et soudain, le délice, le nec plus ultra, une serviette mouillée, brûlante se pose sur mon sexe. C'est encore mieux que les restos chinois après un plat de nems...

Elle me libère et m'enlève le bandeau. Je lui souris, elle me sourit.

Lui : - Tu veux que je te fasse jouir, maintenant ?
Elle : - Oui...

Et je lui rendis mon plaisir, sans doute pas au centuple, car cela aurait été impossible, mais ma bouche et mes mains l'ont remerciée près d'une heure sans répit et Elle vous en dira peut-être un peu plus une autre fois...



 

Mardi 22 août 2 22 /08 /Août 13:45
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Quand le bout de tes seins pointe à l'horizon
Je mûris de blancs desseins érectiles
Je les titille
Je les mordille
Il est impossible de me faire une raison
Quand je les vois ainsi dressés, il faut que je t'enfile






Mardi 22 août 2 22 /08 /Août 13:44
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J'ai
Très envie
De planter mon vit
Dans ta tendre apogée

Je m'amuse avec ma muse
J'écris sur son corps qui m'inspire
Je puise dans son désir qui ne s'use
Que si je ne m'en sers pas pour notre plaisir

Allongée tu attends patiemment que je vienne
Ta main se rapproche de ton sexe affamé
M'invite à rejoindre ce convive à la peine
qui crie famine comme un damné

Et quand je plonge en toi
Je franchis ton seuil
Tu m'accueilles
en roi




Lundi 21 août 1 21 /08 /Août 22:10
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Quand je l'ai rencontrée, L
On aurait pu simplement prendre un T
Ou cheminer le long des sentes à cueillir des B
Dire des banalités par tombereaux entiers juste pour avoir la P
Mais non, nous avons baisé. Que voulez-vous... non seulement elle a un beau Q
 mais en plus je l'M



Lundi 21 août 1 21 /08 /Août 13:54
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Déjà, il y avait anguille sous roche
Quand Gustave me pria sous son porche
De venir déjeûner sur l'herbe, entre amis
"En toute simplicité, Auguste viendra avec sa mie"
Me précisa-t-il avec un clin d'oeil suspect
Qui allait bien au-delà de son intellect
Car un petit regard en dessous de sa ceinture
M'apprit qu'il n'avait pas que la dent dure
J'acceptais pourtant son invitation
Car en ces temps, me démangeait le sillon
Le jour dit, c'était je crois un samedi
Nous nous retrouvâmes au lieu-dit
Un petit sous-bois en bord d'étang
Où j'avais parfois batifolé dans le temps
Auguste et sa mie étaient déjà là
Avaient dressé une nappe, posé les plats
Gustave comme toujours faisait le beau
On aurait encore une fois dit un vrai barbeau
J'avais pour ma part apporté un petit picrate
"Qui donne vie au vit et fait miauler la chatte"
Comme disait mon père à ma mère
Qui préférait "l'entendre se taire"
Comme elle disait pour sa part
Mais revenons à nos quatre fêtards
Dont je fais partie pas intègre mais intégrante
Comme le disait souvent ma tante
Nous mangeâmes, nous bûmes
Et bientôt repus et pompettes nous fûmes
"Il fait un peu trop chaud, ne trouves-tu pas?"
M'interrogea Gustave qui me dévêtit de ce pas
Je me laissais faire car en vérité
Je les aurais bien moi-même otés
La mie d'Auguste sans doute un peu prude
S'éloigna quelque part vers le Sud
"Chercher des champignons" clama-t-elle
Pour échapper à la bagatelle
Auguste et Gustave n'en prirent pas ombrage
Et me rendirent toutes sortes d'hommages
Par devant ou par derrière
De partout dans la clairière
Résonnait le son de mon corps
A qui on avait jeté comme un coquin de sort
Bien plus tard la mie d'Auguste réapparut enfin
"Grand merci, mais non, je n'ai plus faim"
Répliquai-je, ma foi un peu livide
Devant toutes ces amanites phalloïdes
"J'ai eu ce jour mon content de champignons"
Ajoutai-je en me redressant le chignon
Jamais je ne revis ces deux amants
Qui par la suite me fuirent prestement
J'appris plus tard que Gustave s'appelait Edouard
Et maniait le pinceau comme un queutard
Ah ces artistes en herbe, ils sont tous pareils
Ils vous promettent monts et merveilles
Puis ils s'en vont exercer leur talent ailleurs
Dès qu'on leur a offert notre petite fleur

Lundi 21 août 1 21 /08 /Août 01:31
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Chapitre 15


    Quand Mariette se réveilla, Arianne s’était depuis longtemps envolée du nid douillet. Mariette bossait seulement l’après-midi tandis que sa compagne était de service le matin. La nuit avait été très courte et plutôt mouvementée.
    Au pied du lit, une sorte de grosse trousse en cuir était ouverte et les instruments qu’elle contenait étaient posés pêle-mêle sur l’intérieur en velours noir.
Mariette avait écarquillé les yeux en voyant Arianne ouvrir cette boîte à outils très spéciaux. Bien alignés dans leur logement respectif et classés par ordre de taille croissante, huit godemichés en ivoire poli et brillant attendaient qu’on les empoigne par leur manche en ébène.
    - « C’est le cadeau d’un de mes anciens amants qui avait peur que je m’impatiente en l’attendant... Et je dois avouer que je me suis souvent impatientée. »
    Le plus petit était de la taille du petit doigt. Il faisait penser à un tube de rouge à lèvres mais sa forme sans équivoque de mini-phallus laissait facilement deviner qu’il était destiné à d’autres lèvres. Le dernier de la série était finement ouvragé faisant apparaître les moindres détails d’un sexe masculin en érection. Un sexe toutefois improbable puisque son diamètre de base était celui d’un poing fermé pour une longueur d’environ vingt-cinq centimètres.
Sans doute pour ne pas effrayer davantage sa compagne, Arianne se saisit de l’objet situé au milieu de l’étui et qui se présentait comme un sexe de dimension « normale ». Elle s’en servit tout d’abord pour caresser Mariette sur tout le corps. Le contact froid de l’ivoire sur sa poitrine lui fit dresser le bout des seins et quelques frissons avant-coureurs l’agitèrent. Allongée sur le lit, les bras tendus en arrière, Mariette se cambra légèrement tandis que la pointe du godemiché glissait sur son ventre.
    Experte en la matière, Arianne ne se précipita pas vers son but. Elle profita de la situation pour jouer au chat et à la souris ou plus exactement avec la chatte de la souris. Mariette se mordillait les lèvres, obnubilée par ce sexe qui s’obstinait à la butiner sans la pénétrer. Quand le fruit fut mûr à point, Arianne enfonça soudain l’outil jusqu’à la garde et le maintint en place tandis que Mariette soulevait les fesses, pliant les genoux pour accompagner le mouvement jusqu’au bout d’elle-même.
    C’était une sensation encore inconnue pour elle de se sentir prise ainsi, sans aucun contact charnel autre que cette présence en elle. Pas de poitrine chaude l’écrasant de son poids. Pas de caresse pour la distraire de son but ultime. Pas même sa propre main pour accompagner la pénétration comme elle le faisait lors de ses escapades en solitaire.
Arianne, installée entre les jambes écartées de sa proie, prenait soin de ne pas toucher Mariette pour que sa partenaire n’ait d’autre relation avec le monde extérieur que ce sexe qui la fouillait au plus profond de son intimité. Les yeux révulsés en arrière, Mariette n’avait plus de corps. Elle n’était plus qu’un gouffre de plaisir, un volcan sous pression sur le point d’éclater.
    Arianne fit tourner plusieurs fois le godemiché avant de le retirer centimètre par centimètre. Puis de l’enfoncer à nouveau d’un geste brusque. Et de recommencer. Et de recommencer encore et toujours jusqu’à ce que Mariette entre en éruption. La pression était en bas mais l’explosion jaillit de sa bouche d’un cri rauque et soudain. Un râle qui n’en finissait plus.
Quand les cris se tarirent, Mariette haletait comme si elle venait de courir un marathon.
    - « N’ouvre pas les yeux. Reste comme ça. Je vais te rejoindre. »
    Laissant le godemiché blotti au fond de sa cachette, Arianne prit le sien. Le plus gros. Celui qui ressemblait davantage à une matraque qu’à un objet de plaisir. Elle s’allongea à côté de Mariette et saisissant à deux mains l’énorme instrument, elle se l’inséra sans ménagement dans le vagin en grimaçant de douleur. Elle attrapa ensuite le drap et recouvrit d’un geste les deux corps dénudés.
    - « Ne bouge plus. Laisse-toi bercer par ce qui est en toi et endors-toi. Bonne nuit. »
    Arianne posa sa main sur celle de Mariette et les deux jeunes femmes sombrèrent rapidement dans un sommeil de plomb.

    En se réveillant, Mariette constata que le godemiché était toujours en place. Elle le saisit par le manche et le retira avec précaution, résistant à l’envie soudaine de jouer un peu avec. Comment dire. Le désir était présent mais le coeur n’y était pas. Tournant la tête, elle remarqua quelques gouttes de sang séché sur le drap à l’endroit où Arianne avait dormi. Elle avait dû avoir les yeux plus gros que le ventre...
    Le corps immergé dans un bain réparateur, Mariette avait ses pensées plongées dans un autre océan. Elle se sentait bizarre. Comme en état de manque. Mais ce n’était pas son sexe qui criait famine. Plutôt son esprit. « Un seul être vous manque et... » Une voix inconnue venait de traverser sa tête. Une voix qu’elle n’avait plus entendue depuis si longtemps qu’elle l’avait presque oubliée. Sa propre petite voix intérieure. Celle qui l’accompagnait avant... Avant que sa « Chose » ne vienne la remplacer.
    S’asseyant soudain dans la baignoire, Mariette ouvrit les yeux. Sa « Chose » avait bel et bien disparu. Elle le sentait de toute son âme. Ce n’était pas une simple fugue à laquelle sa « Chose » l’avait habituée car, même dans ces moments là, elle conservait en elle une trace presque physique de sa présence. Là, plus rien. Le vide. Depuis quand la « Chose » avait-elle déserté Mariette ? En réfléchissant, elle se rendit compte que sa « Chose » était déjà partie quand elle s’était rendue chez Arianne. Elle n’y avait alors pas prêté attention car sa « Chose » avait l’habitude de prendre un peu de repos fort mérité après une journée bien remplie (selon son point de vue).
    - « Elle va revenir », dit tout haut Mariette, comme on s’exprime pour conjurer un sort... Mais sans trop y croire.
    Une fois habillée, Mariette sortit dans la rue après avoir allégé le réfrigérateur de son hôtesse de quelques calories bienvenues. Elle se sentait presque perdue, ne sachant où aller. En passant devant un porche, elle sursauta. « Entre là ! » ordonna une voix dans sa tête. Mariette n’obéit pas. Ce n’était pas sa « Chose ». Juste sa propre voix qui lui jouait un mauvais tour. Un mirage auditif.
    Les hommes qui la croisaient ne l’inspiraient plus du tout. Ils étaient fades. Sans saveur. Leur costume ne laissait pas entrevoir le moindre zizi.
    En arrivant au travail, Mariette ne s’arrêta pas en passant devant la porte d’Arianne. Elle se rendit directement dans son bureau. Sans aucun enthousiasme, elle s’assit dans son fauteuil, se demandant comment elle allait bosser si sa « Chose » n’était plus à ses côtés pour prendre le relais. Elle se sentait vidée de toute substance.
    Elle mit en marche ses deux Minitels, machinalement. Comme prévu, en ce début d’après-midi, seules les araignées de service sommeillaient au milieu de leur toile électronique. Elles grignotaient deux ou trois moucherons inconscients et inconsistants. Mariette ferma les yeux. Toujours rien.
    Quand elle les rouvrit, un « MACHIN » venait de faire son apparition sur l’écran.
    « Salut MACHIN ! C’est quoi ton TRUC à toi ? », pianota d’instinct Mariette.
    La réponse vint aussitôt :
    « Tu ne devines pas? »
    « Pas aujourd’hui. Je suis un peu lasse de tout. Je viens de perdre un être cher. »
    Mariette avait écrit « chair » mais elle se reprit avant d’envoyer le message et corrigea l’allusion que son interlocuteur n’aurait pas pu comprendre. Ce n’était pas très professionnel de se confier ainsi à un inconnu censé être avide d’un tout autre genre de confidences.             Mariette ne s’en souciait pas.
    « Tu y tenais beaucoup ? »
    « Laisse tomber. Tu préfères pas que je te fasse une pipe ou que tu m’encules ? »
    Mariette perdait les pédales. En voyant ce qu’elle écrivait sur l’écran, elle se rendit compte à quel point elle manquait de subtilité. Trop tard. Elle avait appuyé sur « Envoi » et le texte s’était envolé.
    « Allons, allons. Je t’ai connue plus enthousiaste pour parler des choses du sexe... »
    « On se connaît ? »
    Mariette avait l’intuition que « MACHIN » n’était pas un client de passage. Sa question était de pure forme car elle se dit qu’il devait s’agir d’un de ses fidèles. Et dans ce cas, ce n’était pas si grave que ça de se laisser aller à épancher quelques sentiments personnels. Au contraire, ça renforçait la fidélité. Comme dans la vraie réalité.
    « Et si nous allions boire un verre ensemble pour discuter de choses et d’autres ? »
    « Si tu me connais aussi bien que je le crois, tu sais que tu n’as aucune chance... »
    « C’est pourtant dans l’ordre des choses... »
    « Mais pas dans mes habitudes. »
    « Bon, alors passons à autre chose. »
    Mariette allait répondre une banalité supplémentaire quand ses doigts restèrent figés sur le clavier. Avec fébrilité, elle appuya sur une touche (très pratique) qui lui permettait de refaire défiler les messages précédents.
    « chose »... « chose »... « chose »... « chose »... Quelque chose n’allait pas. Le hasard est souvent une bonne chose mais trop, c’est trop. Qui donc pouvait se trouver à l’autre bout de la ligne pour la torturer ainsi et la faire gigoter sur son hameçon, l’air de rien ? Il lui fallait en savoir plus. Clouer le bec à cet intrus qui lui enfonçait le couteau dans sa plaie laissée béante depuis le départ de sa « Chose ».
    « Dis-donc, petit machin, tu ne crois pas que j’ai deviné qui tu es ? »
    « Ça, ça m’étonnerait. Ce n’est pas chose facile de me cerner et encore moins de me mettre la main dessus. »
    Arianne ! MACHIN devait être Arianne. Ça ne pouvait être qu’elle. Mariette pensa que, durant son sommeil troublé, elle avait dû parler de sa « Chose » et Arianne en profitait maintenant pour la taquiner.
    « Arrête, Arianne, ce n’est pas drôle ! »
    « Arianne ? Tu te trompes ma belle. Le sexe que j’ai, bien dressé entre les jambes, n’a rien de la froideur de l’ivoire... »
    Le message s’effaça pour céder la place à la suite.
    « ... Le mien, c’est tout autre chose. Il est à la fois souple et rigide. Chaud et vivant. Et tellement impatient de vivre enfin en toi ! »
    Mariette fixait l’écran sans comprendre et ses doigts balbutièrent une réponse sur le clavier.
    « Mais aklors ? tu es qyui ? »
    « Tu donnes ta langue au chat ? Je préférerais l’inverse, tu sais. Je suis ta « Chose ». Rien que ta « Chose ». Et je suis vivant ! »
    Guillemets, majuscules, chaque chose à sa place. Mariette n’en revenait pas.
    Elle en revint pourtant. Ils se rencontrèrent, s’aimèrent, eurent de nombreux enfants... Et prirent beaucoup, beaucoup de plaisir à les faire.




Lundi 21 août 1 21 /08 /Août 00:26
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Dimanche 20 août 7 20 /08 /Août 11:20
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Chapitre 14


    Les deux bras tendus en avant, Mariette fit quelques pas timides dans la pièce et constata aussitôt avec plaisir que ses pieds foulaient une épaisse moquette. Elle se voyait mal (c’était le cas de dire) prendre vraiment son pied avec ses deux petons gelés sur du marbre froid. Quatre mains saisirent en douceur les deux siennes. Le comité d’accueil était au rendez-vous.
    - « Désirez-vous un rafraîchissement ? Souhaitez-vous quelques stimulations ou préférez-vous que l’on vous conduise directement dans le vif de l’action ? », l’interrogea une voix douce, digne d’une hôtesse de l’air. Parfaite pour s’envoyer en l’air.
    - « Merci. J’ai déjà pris l’apéritif. Je peux passer directement au plat de résistance », répondit Mariette.
    - « Voulez-vous que je vous décrive un peu la situation pour orienter votre choix ou bien dois-je vous laisser découvrir par vous-même ? »
    - « Je vous écoute. »
    - « Juste en face de vous, nous avons un couple très occupé et je pense que la dame ne devrait pas tarder à être libre. A votre gauche, en revanche, trois femmes sont à la disposition de quatre messieurs et je suppose qu’il vous faudra faire la queue avant de vous intégrer  à cette intéressante figure géométrique. A votre droite... »
    - « Merci. C’est bon, je vais me débrouiller toute seule. »
    - « A votre service. N’hésitez pas à nous appeler en levant la main bien haut. »
    « Dis-moi, ma « Chose », tu y vois toujours aussi clair ? »
    « Aucun problème, ma belle. Laisse-toi guider par mon instinct. Qu’est ce qui te ferait plaisir ? »
    «Tu me proposes quoi ? »
    « Tu as un client à une dizaine de mètres devant toi, un peu sur ta droite. Il est allongé sur le dos et paraît assez en forme pour te satisfaire. Va t’installer confortablement en m’attendant. Je me charge de te ramener quatre ou cinq autres candidats. »
    « Quatre ou cinq ? Tu ne crois pas que tu exagères un peu ? »
    « On verra... Tu ne diras peut-être pas la même chose dans cinq minutes. »
    «  Et comment vas-tu t’y prendre ? Tu peux aussi leur parler ? »
    « Evidemment. Tu te prends pour Jeanne d’Arc ? Allez, tu perds ton temps. Si tu continues à disserter, ton client va refroidir. »
    Mariette, en traînant les pieds pour ne pas trébucher sur quelque obstacle de chair, avança prudemment dans la direction indiquée par sa « Chose ». Son orteil heurta ce qu’elle supposa être une plante de pied. S’accroupissant, elle constata effectivement que c’était bien un pied. Les mollets poilus lui indiquèrent qu’elle avait débusqué sa proie. Une remontée parallèle le long des deux cuisses aboutit à une conclusion favorable et une bitte d’amarrage où elle était prête à s’ancrer, car déjà revêtue, non seulement des meilleures intentions mais aussi d’un préservatif bien tendu.
    Sans même dire bonjour ni bonsoir, Mariette s’empala jusqu’à la garde, laissant les couilles lui chatouiller délicieusement les fesses. Puis, elle n’osa plus bouger, de peur de déclencher une réaction en chaîne avant que la figure allégorique promise par sa « Chose » ne soit mise en place. Assise ainsi, bien droite, docile et immobile, Mariette était plongée en elle-même, toute réjouie par cette chaleur qui l’envahissait.
    Etrangement, l’homme allongé semblait satisfait de son sort. Mariette s’était imaginée qu’aussitôt installée, le rodéo allait se mettre en marche. Comme lorsqu’on pose son cul sur un taureau furieux. Elle n’eut pas besoin de calmer la bête. « Il est peut-être mort et seule la rigidité cadavérique le maintient soudé à moi », songea un instant Mariette. Mais les petits soupirs discrets de son cadavre exquis la rassurèrent quant à ses possibilités futures.
Mariette était à deux doigts de lancer la machine, n’y tenant plus, quand deux mains se collèrent sous ses fesses et la soulevèrent légèrement. Une troisième se posa sur sa nuque et l’obligea à se pencher en avant. Une quatrième lui saisit la main gauche. Une cinquième s’empara de sa main droite. « Voyons, se dit Mariette, ça nous fait combien, tout ça ? Un, deux, trois et voilà le quatrième... »
    Deux mains supplémentaires lui caressèrent les joues et les cheveux puis firent basculer sa tête un peu plus en avant. D’instinct, Mariette ouvrit la bouche et un savoureux goût de papaye lui chatouilla les papilles. « Tiens, en partant, j’en piquerais bien deux ou trois comme ça ». Mais Mariette n’eut pas le temps de prolonger ses réflexions car la réaction en chaîne tant attendue se mettait en branle. Elle laissa à l’homme en face d’elle le soin de mettre la pompe en marche au gré des mouvements de balancier qu’il exerçait sur sa tête.
La main droite de Mariette et sa jumelle opposée, guidées à bon escient et transformées en fourreaux de fortune, s’étaient emparées chacune d’un drapeau qu’elles s’employaient maintenant à agiter d’un même rythme frénétique, comme pour saluer l’issue d’une course. Mais la ligne d’arrivée n’était pas encore en vue. Les coureurs étaient loin d’avoir épuisé toutes leurs ressources.
    L’un d’eux avait d’ailleurs décidé de prendre l’initiative. En l’occurrence, celui qui avait délicatement soulevé les fesses de Mariette et qui n’avait heureusement pas l’intention d’en rester là. Une fois le passage découvert (mais il devait bien se douter qu’il trouverait son bonheur de ce côté là), restait à se frayer un chemin. D’un doigt humide que Mariette identifia comme un index, l’homme massa l’entrée jusqu’à ce qu’elle cède d’elle-même, aspirant profondément ce substitut déjà bien suffisant pour procurer à Mariette un jugement favorable sur ce qui allait se passer. Prenant sa « Chose » à témoin, Mariette se demanda où elle pourrait bien loger un cinquième locataire. Mais elle n’attendit pas le verdict et un autre doigt (le majeur cette fois ?) la ramena à la réalité du terrain.
    L’homme derrière Mariette estima sans doute que le siège avait assez duré et passa subitement à l’attaque. A peine ses doigts libéraient-ils la place, qu’il embrocha Mariette sans crier gare et c’est elle qui émit un petit cri en se sentant ainsi envahie de toutes parts. La pointe de douleur provoquée par l’élargissement brutal de son anus ne dura pas. Elle avait maintenant l’impression de ne posséder qu’un seul et immense orifice battant la chamade au rythme imposé par le maître des lieux. D’autant plus que le second occupant, l’homme allongé sur le dos, était toujours sans réaction. Son unique rôle, jusqu’à présent, était de maintenir la cohésion de l’ensemble (ce qu’il faisait parfaitement en conservant son érection optimale).
    Mariette avait les joues en feu. Elle aurait bien aimé exprimer tout haut son état de pleine (toute pleine) satisfaction si l’homme qu’elle suçait furieusement ne la rendait pas muette par la force des choses. Elle commençait à avoir des crampes dans les bras à secouer ses amants latéraux qui, d’un commun accord (et sans doute pour l’harmonie de la figure imposée), s’étaient agenouillés pour mieux encaisser les attaques coulissantes.
Le premier qui céda fut celui que Mariette accueillait dans sa bouche. Elle sentit au bout de sa langue le réservoir du préservatif se remplir. Comme pour se venger de cette inauguration en grande pompe, Mariette ne lâcha pas prise. Au contraire, elle serra fortement les lèvres et reprit à son compte le mouvement d’avant en arrière que l’homme avait brutalement cessé. Le prisonnier se mit à gémir et trente secondes plus tard, n’y tenant plus, n’arrivant plus à faire la différence entre la douleur et le plaisir, il se dégagea d’un violent coup de reins en arrière... au risque d’y laisser quelques plumes.
    Comme deux fusées synchronisées d’un spectacle pyrotechnique bien réglé, main gauche et main droite jaillir simultanément. Certes, leur élan fut brisé net par l’enveloppe de latex mais l’explosion fut également sonore. « Un bel exemple de stéréo », fit judicieusement remarquer la « Chose ». Mariette avait d’autres préoccupations que de faire de l’humour.
Enfin libérée des à-côtés artistiques, Mariette pouvait désormais se consacrer tout entière à son propre ouvrage. Elle posa ses mains à plat par terre, bras tendus de part et d’autre de son confortable tapis de sol. Ainsi appuyée, Mariette pouvait prendre en main la situation. D’un mouvement de bassin, elle stoppa net la fouille minutieuse de ses arrières, pour imposer son intention de prendre les commandes. Jouant de ses cuisses comme des ressorts, elle reprit le rythme à zéro, montant et descendant avec une lenteur extrême pour mettre les deux pistons à l’unisson. Quand le moteur à deux temps fut bien réglé, elle mit le turbo et se laissa griser par la vitesse. Un triple bang salua le franchissement du mur du son quand Mariette donna le signal de l’arrivée. Lorsqu’elle se dégagea de l’homme allongé sur le dos, il bandait encore. Finalement, il était peut-être mort.
    Jouer au sandwich dans le rôle du jambon-beurre n’avait pas pour autant rassasié l’appétit de Mariette qui n’avait jamais encore vécu une telle boulimie de sexe. Elle avait littéralement le feu au cul et se demandait combien faudrait-il encore de pompiers pour éteindre l’incendie qui la consumait ?
    Chaque orgasme appelait le suivant. Seule la fatigue physique qui commençait à la gagner pouvait semble-t-il avoir raison de ses ardeurs.
    Se laissant aller au gré et aux caprices (et aux indications géographiques) de sa « Chose », Mariette épuisa encore une dizaine de partenaires. Elle réessaya même avec succès l’homme toujours allongé sur le dos, toujours aussi agréablement passif... Mais cette fois en candidat unique.
    Et le combat cessa, faute de combattant(e)s.
    Mariette accepta volontiers l’offre des hôtesses qui lui proposèrent un bain réparateur. Au vestiaire, Angélique avait plié bagages. Mariette avait bien l’impression d’avoir croisé au moins par une fois (de très près) le parfum de la vestale au cours de la soirée. Elle se dévêtit et se dirigea vers les baignoires, désormais dépourvues de sirènes. C’était l’heure du self-service.
Dans la baignoire de gauche, Arianne se prélassait comme une chatte au soleil.
    - « Je t’attendais. »
    - « Tu me fais une petite place ? »
    - « Volontiers. J’ai ajouté des essences de rose pour adoucir le bain. Après tous ces mâles en rut, ça me repose. »
    Avec une grosse éponge rose (au parfum assorti à la couleur), Arianne entreprit un lavage minutieux de sa compagne. Les yeux fermés, Mariette se laissait bercer par cette caresse délicate et bienvenue après toutes ces frictions corporelles.
    Arianne avait perdu sa fougue de l’après-midi et, visiblement repue par sa soirée, elle se contentait maintenant de chatouiller de-ci de-là le corps offert de Mariette. Mais ce n’était qu’un préambule à d’autres jeux.
    - « Ce soir, j’ai fait exprès de te laisser tranquille. Je t’ai gardée pour la bonne bouche. Pour finir en beauté, ma belle, ça te dirait de passer le reste de la nuit avec moi? »
    - « Dans cette baignoire ? »
    - « Je préférerais dans mon lit... Mais si tu as peur d’être trop sèche, on peut commencer ici... »
    - « Je te fais confiance pour ne pas me laisser indifférente », répondit Mariette en plongeant sa main entre les jambes d’Arianne.
    Le majeur investigateur s’enfonça directement, sans aucune résistance, dans un petit étui soyeux et lubrifié à souhait.
    - « Je constate avec plaisir que, pour ta part, tu as déjà commencé sans moi... »
    - « Je m’ennuyais un peu en t’attendant. Je suis venue avec ma voiture. On y va ? »


Dimanche 20 août 7 20 /08 /Août 00:23
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EllE
regarde
mon
sexe
à
l'
horizontale pénétrer en elle et
elle voit sur mon visage tout le plaisir
que je prends
que je
lui rends
et je sens
mon    vit
qui    vit
par   toi
Je   t'
aime
à
l'
extrême d'un bout à l'autre






Samedi 19 août 6 19 /08 /Août 21:50
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