Un tube afro-cubain
Un voisin trop criard
Se la joue chérubin
Un rythme de soiffard
Au retour du turbin
Toute nue sans ton fard
On dirait un lapin
Aveuglé par les phares
Je te coule un bon bain
même s'il est un peu tard
Je me la joue larbin
Je t'allume un pétard
Je n'suis plus un bambin
Et même dans le brouillard
Des bois, j'suis le Robin
C'est mon côté pillard
J'tourne ma veste de tribun
J'te prends sur le billard
Je suis le carabin
C'est mon côté paillard
Dans l'nuage, chérubin
J'ai l'air un peu blafard
Je me voulais urbain
J'te baise comme un chauffard
Dans
votre gorge profonde
Je plongerai ma sonde
Ne doutez pas une seconde
Que d'y jouir, j'y abonde
Ne soyez donc pas outrée
Lors qu’enfin mon foutre
Viendra en jets lustrer
Tout au fond de votre outre
Buvez donc à la source
De mes précieuses bourses
Mon ultime ressource
Breuvage de fin de course
De ma liqueur enivrée
Je vous veux chavirée
Du bon grain, tirons l'ivraie
Me voici enfin délivré
Mon ami Perrault, prête-moi ta plume
Blanche-neige aime quand je l'allume
Je me fais passer pour Machin charmant
quand je la trousse altièrement
Mon ami Grimm prête-moi tes masques
La Raiponce aime mes bourrasques
Je baise Hansel, je baise Gretel
J'ai deux faces de maître d'autel
Mon ami Andersen, prête-moi ta sirène
Sa queue tout contre la mienne
Me fera nager dans ses eaux troubles
L'ivresse des sens me fait voir double
Mon ami de La Fontaine, prête-moi tes fables
J'ai une amie qui est assez aimable
Pour jouer avec moi au jeu de la cigogne
Je fais le renard et la prends sans vergogne
A l'ombre d'un charme
Brillent tes charmes
Dans un bosquet de hêtre
Je t'ai vu apparaître
Dans un forêt de pins
Tu m'as posé un lapin
Tout contre un noyer
Mon chagrin j'ai noyé
Je doute que ma comptine soit retenue par l'Education nationale pour apprendre l'alphabet :
Au sortir de ta
douche
Belle Sainte-Nitouche
Corps qui ruisselle
De perles éternelles
Ecarte ce peignoir
Froisse ton étendoir
Gomorrhe et Sodome
Quand le
désir nous presse
Ta peau contre ma peau
Deux corps sans repos
Qui jouent avec adresse
Je tends mon arc électrique
Sur ton épiderme étincelle
Et ma flèche atteint celle
Deux lièvres lui couraient après de concert
Mais la hase n'était pas de celles qu'on serre
Ils croyaient avoir vu en elle le dîner qu'on sert
Alors qu'elle n'avait d'yeux que pour un con cerf
Une seconde hase, au détour d'un beau bois
Sonnent les musettes, résonnent les hautbois
Aussitôt, l'accorte femelle se met aux abois
Le temps qui s'écoule
Deux amoureux cool
Qui s'enroucoulent
Des mots qui coulent
Qui roulent en boule
Alors, on s'encoule ?
J'ai trouvé dans ma poche
Un trou et mes balloches
C'est bien ça, d'avoir les boules
Comme quoi, ça peut être cool
J'ai croisé ton chemin
Sur un trottoir sans lendemain
Tu m'as dit, tu montes chéri
Ta main dans mes cheveux
Caresse mes pensées
Ce que femme veut
Vaut d'être dépensé
Ta main sur mon épaule
Frisson que j'adore
Ce que femme extrapole
Souvent, quelque fois, peut-être, vous pourrez toujours nous croiser sur Twitter, en cent quarante caractères car nous n'en manquons jamais.
----------------
Sur Tumblr, nous avons un compte pour illustrer les tweets de @erotictac avec des photos (de caractères) empruntées de-ci, de-là sur Internet.
---------------
Nous avons un autre compte tumblr, cette fois-ci réservé aux nouvelles érotiques.
Commentaires